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 Bereshit - Artas et les Défenseurs

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AuteurMessage
Invité
(#MessageSujet: Bereshit - Artas et les Défenseurs   Bereshit - Artas et les Défenseurs EmptyMer 18 Fév - 17:38

"Le cœur des hommes est fait pour être rempli de courage,
de fierté, de vaillance.
C'est pour cela qu'un homme d'honneur ne peut être corrompu."


Spoiler:

________________________________________________________________

"Hé ... Hé ... Hé !"

Artas ouvrit doucement les yeux. Il avait mal partout. En regardant autour de lui, il put apercevoir qu'il était entouré d'une foule qui le fixait des yeux, en silence. Il était là, allongé sur le sol, une seule personne s'était approchée de lui. Une jeune femme à la chevelure brune et au visage fin. Encore sous le choc, Artas put tout de même distinguer ses formes, qui traduisaient un certain attrait pour les travaux manuels.
        Avec difficultés, il essaya de se lever mais fut rapidement cloué au sol par la jeune femme.


"Nous n'avons pas l'habitude de voir des étrangers qui débarquent en tombant du ciel. Dis moi qui tu es. Et par Pravda si tu me mens, la mort sera pour toi un bien grand soulagement."

Comprenant qu'il était en mauvaise posture, Artas dut improviser un peu pour se sortir de cette situation.

"Je suis Illius Hoplitum, envoyé du Dieu Artas et ..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que la foule se mit a crier de joie :

"Les Dieux nous ont entendus !"
"Nous sommes sauvés !"


Seule la jeune femme était restée perplexe.

"Je ne connais pas ce Dieu Artas. De quoi est-il le Dieu et pourquoi t'as t'il envoyé ici ?

-Pour nous sauver des bandits enfin Lilinwith !"

Lilinwith se tourna vers le fermier et lui lança un regard noir. Artas ne put s'empêcher de répondre avec un large sourire :

"Exactement !"

Lilinwith souffla d'exaspération et s'en alla en direction du centre du village, dispersant la foule au passage. Artas se releva rapidement et la suivit. La foule se dégageant, il put mieux observer le village et ses alentours. Isolé dans le creux d'une grande vallée recouverte d'une prairie verte, une rivière la coupait en deux. Le village était composé de plusieurs petites maisons de pierre blanche et recouvert de toits peints en bleu, qui étaient placées aléatoirement, créant ainsi des ruelles étroites et des petites places communes ou se trouvaient différents marchés.

On pouvait y trouver de nombreux produits artisanaux comme des outils, des spécialités culinaires et des fruits et légumes frais. Le village était peuplé de mineurs et d'agriculteurs principalement, ce qui permettait au village de subsidier à ses propres besoins. Les marchands arrivant jusqu'au village étaient peu nombreux et n'avaient que peu d'articles exotiques à proposer, les plus demandés étant les épices et les teintures que le village échangeait contre des fromages et des minerais.

Une fois bien à l'écart du reste de la foule, Artas aborda Lilinwith :

"Ecoute, je n'ai pas menti. je suis vraiment l'envoyé du Dieu Artas. Je crois que nous sommes partis du mauvais pied ensemble."

Artas put enfin distinguer les traits du visage de Lilinwith. Il commençait à ressentir quelque chose. Une palpitation irrégulière. Il était tellement dévoué à ses convictions que de toute son existence, il n'avait jamais laissé parler ses sentiments. Les sentiments obscurcissent le jugement et ils poussent à faire de mauvaises choses. Il ne connaissait que trop la guerre, le patriotisme, les injustices et le travail dur. Comment pouvait-il se permettre ce grain de folie ?

"Si tu viens de ton Dieu pour nous aider face aux bandits, pourquoi n'es-tu même pas équipé ? Ton glaive ne suffirait même pas à ..."

Les cloches retentirent. Le visage de Lilinwith se figea pendant un court instant. Elle fixa Artas dans les yeux et le prit par la main avant de se mettre à courir en direction du centre du village. Elle bouscula des gens qui partaient en sens inverse, plusieurs personnes criaient, les étals de fruits et légumes étaient renversés. Vision de chaos. L'agitation qui régnait dans le village était grande. Les hommes sortaient les fourches, les pioches et les faux, tandis que les femmes partaient s'abriter avec les enfants. Une fois arrivés au centre, Lilinwith monta sur le perron de l'hôtel de ville pour prendre de la hauteur par rapport au groupe qui se formait sur la grande place.

Les hommes s'agitaient. Beaucoup demandaient à se rendre tout de suite afin d'épargner un maximum de vies, d'autres proposaient de donner leurs provisions aux bandits comme rançon. Certains étaient même assis par terre à se lamenter sur leur sort, ou à conjurer les Dieux de les épargner. Plus Artas entendait cela, plus la colère montait en lui. Il était furieux envers ces hommes qui, sans même avoir combattu, pensaient déjà à la reddition, ou espérait une intervention divine pour les sortir de là. Il ne pouvait pas laisser faire cela. Il gravit lui aussi le perron et demanda l'attention de tous.

"Ecoutez-moi ! Allez-vous vous laisser faire ainsi ? Par des hommes aux valeurs abominables ? Il est temps de relever la tête ! Il est temps d'arrêter de vivre dans la peur ! Votre moment de gloire vous attends ! Ces barbares comptent sur la peur pour vous intimider mais ils ne savent pas manier les armes ! Battez-vous !"

La foule s'était tue. Artas prit alors une grande inspiration.

"Vivre libre ou mourir !"

Le moral des villageois était à son comble. Ils se mirent à hurler. La colère était partie et avait laissé place à la vaillance. Non seulement étaient-ils enclins à se battre, mais ils se sentaient bien plus forts que n'importe quel horde de brigands des montagnes.

Sans perdre un instant, Artas, épaulé par Lilinwith, commença à organiser les villageois. Il arriva en l'espace d'un instant à créer une milice capable de se battre efficacement et à tenir une formation en ligne. En voyant cela, les bandits n'attendirent plus un instant de plus et ils se mirent à dévaler la colline en direction du village. Ils criaient à pleins poumons en espérant intimider les plus faibles. Ils possédaient des armures en cuir et des couperets, et certains s'étaient même payés le luxe d'avoir un écu de bois. Plus d'une vingtaine d'hommes descendirent la colline, se précipitant sur les fourches levées d'une formation de paysans, de mineurs, et de forgerons. La ligne entière tremblait de peur, mais elle se maintenait.

En voyant les villageois tenir leur position, certains bandits tentèrent désespérément de s'arrêter avant de s'empaler sur les fourches mais l'inertie accumulée dans leur course n'était pas de cet avis. Pour certains villageois, c'étaient la première fois qu'ils voyaient du sang en aussi grande quantité. Au delà de la peur, c'était maintenant le dégoût qui faisait rage dans les rangs des villageois, et certains quittaient déjà leur poste écœuré par la violence de l'affrontement, laissant des trous béants dans la défense du village. Et les bandits continuèrent à affluer ...

Artas faisait tout son possible pour maintenir la formation qu'il avait mis en place. En se faufilant dans le rang, il pouvait demander à resserrer les hommes afin de combler les espaces vides crées par les fuyards. Les bandits quant à eux, avaient bien remarqué que l'assaut frontal était inutile. Les deux groupes se faisaient face, se jaugeaient.

"Phalange ! En avant, marche rapide!"

Les villageois se mirent alors à courir en ligne, en tenant fermement leurs outils en avant. Dans leur charge, ils réussirent à blesser quelques bandits, certains furent même écrasés par la phalange en mouvement. Le gros de leur groupe était encore en état de se battre et n'allait pas se laisser faire si facilement.

Et pourtant, personne ne s'attendait à ce qui allait arriver. Alors que la phalange avançait et repoussait les bandits vers leur colline, un membre de la formation se détacha en hurlant :

"Fuyez, bande de lâches !"

Lilinwith. Vu comment les choses évoluaient plutôt bien, elle avait décidé d'en finir rapidement, en prenant les choses en main. Elle avait maintenant pris beaucoup d'avance sur le reste des villageois. A l'aide d'un couteau de boucher, Lilinwith réussit à combattre plusieurs bandits en même temps. A l'aide de parades et d'esquives exécutées à la perfection, elle parvint à neutraliser 3 assaillants. Elle semblait flotter en l'air tellement ses mouvements étaient fluides ; les coups qu'elle portait étaient vifs et ne manquaient jamais leur cible. Elle était simplement inarrêtable. Malheureusement, Lilinwith a attiré toute l'attention des bandits et ils se sont regroupés autour d'elle. La phalange étant trop loin pour intervenir, elle se retrouva seule, face à 15 hommes assoiffés de sang. Artas ne pouvait laisser faire cela. Il se devait d'intervenir, en effet, il ne pouvait laisser Lilinwith mourir aujourd'hui. Il a encore besoin d'elle. Artas cessa donc de courir et se mit à murmurer une incantation :



"Le cœur des hommes est fait pour être rempli de courage, de fierté, de vaillance.
C'est pour cela qu'un homme d'honneur ne peut être corrompu."



Un éclair doré perça alors le ciel et tomba directement sur Lilinwith. Le choc créa un souffle qui repoussa les bandits l’encerclant et ils tombèrent au sol. Lilinwith, quant à elle, se tenait là, debout. Elle arborait fièrement un plastron et un casque en or ainsi qu'une lance en acier. Tout le monde s'était arrêté afin de l'observer. En effet, elle était impressionnante, intimidante même. N'attendant plus un instant de plus, les bandits se relevèrent et se mirent à l'attaquer de toutes parts. Sans dire un mot, Lilinwith se mit à foudroyer les assaillants de coups. Les attaques étaient tellement rapides qu'on la voyait presque immobile. Les uns après les autres, les bandits tombèrent. Les rares survivants, voyant bien que toute attaque était inutile, ont décidé de prendre la fuite.

Voyant cela, Lilinwith s'apprêta à leur asséner le coup de grâce, mais au moment ou la lance devait toucher les bandits, elle s'évapora simplement. Elle disparut de ses mains. L'armure aussi se mit à se transformer en fumée. Elle s'arrêta donc et les laissa fuir. Peu de temps après, la phalange accompagnée d'Artas a rejoint Lilinwith et ce fut une grande ovation pour la guerrière. Encore sous le choc de tout ce qui lui est arrivé, Lilinwith demanda à Artas des explications. Elle ne connaissait aucun Dieu ayant ce pouvoir si particulier. Il lui fit signe de ne rien dire.

Quelques heures plus tard, dans l'auberge du village, Artas et Lilinwith étaient assis à une table, l'un en face de l'autre. L'ambiance était festive mais les deux s'étaient isolés du reste de la célébration. Avec juste une bougie sur la table pour les éclairer, et un repas chaud pour se remettre des fortes émotions, ils discutèrent tous les deux de ce qui s'etait passé, jusqu'à ce qu'arrive la question sur la mystérieuse armure.

"Sais-tu quelque chose sur l'armure qui est apparue en plein combat ?

-Il s'agit de l'Armure d'Artas, artefact sacré de son culte. Elle apparaît pour le brave Défenseur dans le besoin.

-Qu'est ce qu'un Défénseur ?

-D'après Artas, il s'agit de quelqu'un qui est prêt à se battre contre les injustices. Que ce soit une vieille dame qui se fait voler sa bourse, ou des villageois qui prennent les armes face à des bandits.


(Les deux se mirent à rire doucement)

-Au fait, pourquoi l'armure s'est soudainement volatilisée ? Je m’apprêtais à attaquer le reste des bandits et d'un coup, pouf.

-Dans leur dos, ils étaient en fuite. Ce sont peut-être des bandits, mais ils n'en restent pas moins des hommes. Si tu aurais fini ton acte, tu n'aurais plus été un Défenseur mais un assassin.

-Mais quand même ! Ils n'auraient pas eu de pitié à mon égard si les rôles étaient inversés !

-Artas ne cautionne pas ce genre de raisonnement. Cela aurait pu être le pire monstre du monde, elle a quand même le droit à un procès équitable et à être traité comme un humain, avec décence. Ecoute, si j'ai été envoyé, c'est pour chercher des gens comme toi. Des gens prêts à tout donner pour rendre ce monde meilleur. Artas a besoin de toi...


J'ai besoin de toi.

(Il ne put s'empêcher de rougir)

Serais-tu prête à me rejoindre dans ma quête de personnes de Bien ?


-Je ne connais quasiment rien d'Artas. Et pourtant, je sens que ses idéaux pourraient me convenir. Et puis, je n'allais pas élever des moutons toute ma vie... Je ... Je n'ai pas particulièrement d'attaches à ce village, enfin, je n'ai plus... C'est une longue histoire et je crois que c'est le moment pour moi de donner un sens à ma vie.

J'accepte ton offre Illius."


Tôt le lendemain matin, Artas et Lilinwith se mirent en route sur les routes de Minecraft, à la recherche de personnes suffisamment vaillantes pour se battre pour un monde meilleur. La tâche n'allait pas être aisée, car l'homme possède aussi des vices qu'il peut cacher des yeux de tous. Trouver un véritable cœur pur sera ardu, mais si Artas est venu en ce monde, c'est parce qu'il sait qu'il pourra dénicher des perles rares, comme Lilinwith.

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